LE SHTANDART : Navire école Russe à LA ROCHELLE et à BORDEAUX .

Une belle sortie en mer :

Les Anciens Cols Bleus de l'ile de Ré, Michel GUILBON et Jacques COQUET étaient invités le vendredi 9 octobre 2020, à une sortie en mer sur le SHTANDART par le responsable de communication Ludovic PACCIARELLA, pour représenter notre Président empêché.

Appareillage 10h00 et retour à 21h00 de la même journée.

A leur arrivée à bord, le capitaine Vladimir MARTUS invitait au carré Michel et Jacques , avec un journaliste, pour nous donner toutes les informations sur le déroulement de la journée et sur la construction du navire qu'il a entièrement financé.

« SHTANDART qui signifie ETANDART, est une frégate de 28 canons.

Le SHTANDART est est une réplique d'une frégate Russe de 1703 et du même nom, navire Amiral du Tsar Pierre Le Grand.

Ce Navire de 220 Tonneaux est un trois mats carrés de 34 m hors tout, longueur de coque 25,40 m, hauteur du grand mat 33 m, 14 voiles   (660m2 ), motorisation, deux moteurs volvo TAMD 122P 560 chevaux (240 kw ). Port d'attache, SAINT PETERSBOURG en RUSSIE.

Le début des recherches de plans a commencé le 24 mai 1975. En 1994, débute la construction à l'emplacement d'un ancien chantier naval sur les bords de la Néva à St PETERSBOURG. La main d'oeuvre est fournie par des jeunes d'un centre d'éducation formés à la construction navale.

La mise à l'eau s’est faite le 29 juin 2000. »

L'équipage était renforcé par des matelots de l'HERMIONE ,qui étaient là pour s'amariner et se former aux maniements des voiles et à la navigation. Le SHTANDART a manoeuvré entre l'ile d'Aix, la rade de La Pallice et l'entrée du pertuis d'Antioche, par une petite brise, avant de trouver à marée montante en début d'après-midi, un vent frais avec des gros grains.

Une très belle journée en mer, avec retour à quai à 21h15, qui a rappelé à Michel et Jacques des souvenirs de jeunesse !

 D’après le récit de Michel GUILBON.

 

POUR INFO :

Le navire-école Russe « Shtandart » fera escale à Bordeaux du dimanche 11 octobre jusqu’au 23 octobre. Il sera possible de le visiter, mais aussi d'embarquer pour quatre jours de navigation vers vers l’Île d’Yeux et La Rochelle

Jusqu’au 23 octobre, vous pouvez visiter le navire mais aussi embarquer à bord pour une traversée : Bordeaux — Île d’Yeu — La Rochelle qui aura lieu le 23 octobre, à 16 heures.

Où le voir ? Au Ponton d’Honneur - Quai Richelieu 33000 Bordeaux
Du dimanche au jeudi, de 10h à 12h30, puis de 13h30 à 20h30.
Les vendredi et samedi idem jusqu’à 22h.
Tarif : adultes : 4 €, enfants : 1€, et moins de 5 ans : gratuit
Réservation
obligatoire.

 

Hommage aux fusillés Rochelais et des environs

Trois cérémonies ont se sont déroulées à La Rochelle le 26 septembre 2020, en hommage aux fusillés de La Rochelle et des environs.
L’Amicale des Anciens Cols Bleus de l’ile de Ré, avec deux porte-drapeaux, Michel Guilbon et Philipe Lagier, accompagné du vice-président Jacques Coquet, était présente aux côtés du Député, des représentants de la mairie et des associations patriotiques.

Les temps de recueillement ont eu lieu :

- à 10h00, au mémorial de la résistance et de la Déportation Square Gayot pour Hommage aux 60 membres du groupe Honneur et Patrie fusillés ou morts en déportations.

- à 10h45, au 187 Avenue Guiton, à la mémoire des 3 combattants FTP, Paul MANAUTHON, Emile TIXIER, Michel GUILLERM, tombés en ce lieu le 30 septembre 1943.

- à 11h30, à Chef de Baie,devant la Stèle des Résistants Fusillés Rochelais et des environs de LR.

 

 

 

 

Journée nationale d’hommage aux harkis :

Depuis 2003, un hommage est rendu chaque 25 septembre aux harkis.

L’Amicale des Anciens Cols Bleus de l’Ile de Ré était présente à la cérémonie qui se déroulait Place de la République à Saint-Martin de Ré, avec Michel Guilbon et Jacques Coquet, au côté du Maire Patrice Déchelette, du colonel Bouthiller , du président des anciens combattants de Saint-Martin, et de quatre porte-drapeaux.

Cette journée nationale des harkis a été instituée en 2003 "en reconnaissance des sacrifices consentis du fait de leur engagement au service de la France lors de la guerre d'Algérie."

Pour mémoire : Les Harkis sont des ressortissants d'origine algérienne qui s’intégrèrent à l'armée française en 1954, alors que l'Algérie, terre française d'Afrique du Nord, était en guerre pour obtenir son indépendance.
Quand le cessez-le-feu intervient le 19 mars 1962, la France les abandonne à leur sort .De nombreux harkis furent arrêtés et emprisonnés, et selon les estimations des historiens, le nombre de harkis morts est évalué entre 60 000 à 70 000. Des milliers d'anciens harkis resteront en prison pendant des années sous la présidence de Ben Bella, et pour certains jusqu'en 1969.

500 000 HARKIS et leurs descendants sont arrivés en France, mais, contrairement aux pieds-noirs, ils n'ont pas été considérés comme des « rapatriés » mais comme des« réfugiés », misérablement logés en camp avec des conditions de vie indignes de leur sacrifice.

Commémoration du 76 ème anniversaire de la mort de Monsieur Léonce Vieljeux.

Militaire, Armateur, Maire, Résistant, Léonce Vieljeux fût une personnalité exceptionnelle. Un hommage lui a été rendu le 1er septembre 2020 à La Mairie de La Rochelle, en présence de nombreuses personnalités civiles et militaire. Notre délégation était présente.

Léonce Vieljeux entre en 1886 à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. Diplômé en 1888, il est affecté comme officier au 123e régiment d’infanterie à La Rochelle.

Il siège de 1912 à 1925 au conseil municipal de La Rochelle, devient maire en 1930 et parvient a régler la crise économique et sociale qui règne dans la ville, et améliore le bien-être de ses administrés, en assainissant les finances, en construisant des logements, des écoles..

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, Léonce Vieljeux résiste aux exigences des officiers allemands présents dans sa ville et le dimanche 23 juin 1940, il refuse de hisser le drapeau hitlérien sur l'hôtel de ville s’oppose à l'affichage de la propagande nazie. Parallèlement, il aida à trouver des filières d'évasion pour les ingénieurs et ouvriers de son usine et organise avec ses cousins et amis le réseau de résistance « Alliance », qui fournit à Londres des informations sur le trafic portuaire rochelais, et des faux emplois aux requis du STO.

Le 22 septembre 1940, Léonce Vieljeux est destitué de ses fonctions de maire puis, expulsé de sa ville le 17 juin 1941, il est assigné à résidence près de Jarnac en Charente, chez sa fille, jusqu'au 2 novembre 1941. Revenu à La Rochelle, il est arrêté par la Gestapo le 14 mars 1944 - accusé d'avoir protégé la fuite de deux de ses ouvriers.

La nuit du 1er au 2 septembre 1944, une camionnette amène par petits groupes de 12 les 106 détenus du réseau Alliance de Schirmeck jusqu'au camp de concentration de Natzwiller-Struthof (Alsace). Ils y sont aussitôt abattus - dans le dos - à la mitrailleuse. Les cadavres sont incinérés ensuite dans le four crématoire attenant, en même temps que 300 hommes et 92 femmes.

Vers la mi-janvier 1945, la nouvelle de la mort de « Monsieur Vieljeux » parvient à La Rochelle. C’est la consternation dans toute la ville et 3 000 Rochelais assistent aux deux services religieux célébrés le 27 janvier 1945 l'un après l'autre, au temple protestant et en la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle, Bien que la ville soit encore occupée et que tout rassemblement y soit prohibé, les Allemands n'interviendront pas.

Une stèle est inaugurée le 23 juillet 1948 par le général de Gaulle qui rappelle le sacrifice de Léonce Vieljeux.