25 septembre : Commémoration en Reconnaissance des sacrifices consentis et des sévices subis par les harkis .

Instituée en  2003,  en reconnaissance des sacrifices consentis et des sévices subis par les harkis, moghaznis et personnels des diverses formations supplétives et assimilés du fait de leur engagement au service de la France lors de la guerre d’Algérie, entre 1954 et 1962,  la journée du 25 septembre donne lieu chaque année à l’organisation d’une commémoration et de cérémonies dans de nombreuses villes en France.        

Notre Amicale était présente aux cérémonies organisées à Saint-Martin de Ré et à La Rochelle.

Commémoration des combats de la poche de La Rochelle et de la Sidi Brahim à Ferrières d’Aunis.

Samedi 9 septembre 2023, ont eu lieu deux importantes cérémonies commémoratives à Ferrières d’Aunis : au mémorial dédié à la mémoire des combats de la poche de La Rochelle et à la stèle des Chasseurs pour les combats de la Sidi Brahim.

De nombreuses personnalités, le Préfet, les élus, des enfants, des jeunes gens, des détachements militaires, des délégations d’associations patriotiques et d’anciens combattants, participaient à ces émouvantes cérémonies , bien coordonnées, et qui présentaient pour la circonstance à la salle des fêtes de Saint-Sauveur, une exposition des photos et de documents sur la poche de la Rochelle.

Après les cérémonies, le vin d’honneur réunissait tous les participants à la salle des fêtes de Saint Sauveur et fût suivi d’un repas convivial sur réservation. 

La délégation de l’Amicale des anciens cols bleus de l’ile de Ré était composée de jacques Coquet vice-président, et des porte-drapeaux Philippe Lagier et Annie Lefevre.

Pour mémoire : 

Poche de la Rochelle : Ferrières est situé sur la RN 11, l’axe routier Niort-La Rochelle, stratégique pour le repli vers la poche de La Rochelle de troupes allemandes harcelées par les FFI.
« Le 15 septembre 1944, les Allemands perquisitionnèrent le bourg et menacèrent d’y mettre le feu. Dans la soirée, les Allemands partis, des FFI leur succédèrent. Mais le 16, les Allemands étaient de retour à Ferrières. En début de journée, ils massacrèrent le maire, Paul Chatelin, et huit autres civils. Le village fut dévasté et sept maisons du hameau de Chanteloup incendiées. 
Dans l’après-midi, dans le bourg, des combats opposèrent le détachement allemand et des maquisards FFI-FTPF du groupe Ricco. Les pertes furent importantes de part et d’autre : environ trente morts et quatre blessés du côté de la Wehrmacht, une douzaine de morts (voire quinze) chez les FTP, dont plusieurs prisonniers martyrisés.
À l’issue du combat, les Allemands quittèrent définitivement Ferrières et se replièrent vers La Rochelle. »

La sidi Brahim ;Les combats de Sidi-Brahim s'inscrivent dans la série d'affrontements militaires entre la France et Abd El Kader (1808-1883), proclamé sultan (il préféra le titre d'émir) le 22 novembre 1832 par une assemblée des tribus après que son père eût déclaré le djihad, la guerre sainte, contre les envahisseurs français. Depuis la prise de la Smala en mai 1843, la situation à la frontière algéro-marocaine était très tendue du fait de la présence d'Abd El Kader dans ce secteur et aussi en raison de la pression mise par le gouvernement britannique sur le sultan du Maroc pour résister aux ambitions de la France en Algérie.



1er septembre 2023 : Cérémonie d’hommage à Léonce Vieljeux.

Léonce Vieljeux, Maire de La Rochelle, et ses compagnons, sont morts en déportation dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944 au camp du Struthof, accusé d’avoir aidé des membres du réseau Alliance

 Devant la stèle qui leur est consacrée à l’hôtel de ville de La Rochelle, une cérémonie s’est tenue le 1er septembre place de l’hôtel de ville pour honorer la mémoire de Léonce Vieljeux, Maire de La Rochelle de 1930 à 1940, et de ses compagnons, en présence du maire Jean-François Fountaine, le député Olivier Falorni, le Préfet, Les représentants du Comité Léonce-Vieljeux et du Comité de coordination des associations mémorielles et patriotiques de l’agglomération rochelaise. Jacques,COQUET vice-président et Annie LEFEVRE, porte drapeau, représentaient l’Amicale des Anciens Cols Bleus de l’ile de Ré à cet hommage émouvant.

Un peu d’histoire : (Sources internet),

Du 14 au 23 mars 1944, Léonce Vieljeux, Joseph Camaret, Franck Delmas et Jacques Chapron sont emprisonnés dans des cellules différentes à l’hôpital psychiatrique de Lafond, transformé par les Allemands en prison. Le 23 mars 1944, les quatre détenus sont transférés par chemin de fer à la prison de la Pierre Levée à Poitiers, où ils sont encore séparés. Léonce Vieljeux ne sait pas que dans cette même prison sont détenus son petit-fils Yann Roullet et Etienne Girard. Ils sont interrogés à plusieurs reprises pour être présentés à un tribunal. La Gestapo sait qu’ils ont mis la main sur des membres du réseau Alliance. Le 28 avril 1944, ils partent en train pour Paris puis rejoignent un convoi partant pour le camp de Schirmeck en Alsace. A La Rochelle, on ignore la destination des prisonniers.  la libération, le docteur Lacapere, rescapé,qui était à l’infirmerie du camp à cette période pour soigner des maladestémoigne« Léonce Vieljeux nous était apparu comme un mince vieillard. Il avait toujours sur les épaules une couverture car le tissu léger de nos costumes de forçat le protégeait mal de la fraîcheur de mai à l’altitude de Shirmeck. Ses yeux bleus surprenaient par leur vivacité et leur éclat étonnant chez un homme de son âge… ». Léonce Vieljeux a alors 79 ans.  Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, Léonce Vieljeux est exécuté avec ses compagnons de misère : Joseph Camaret, Franck Delmas, Jacques Chapron, Yann Roullet, Etienne Girard, avec également le premier groupe arrêté en janvier 1944, Franck Gardes, Louis Gravot, Georges Emonin, le Commandant De La Motte Rouge étant décédé dans son cachot quelques mois auparavant, conséquence des mauvais traitements qu’il avait subis. 

Cette nuit du 1er au 2 septembre 1944, plus de 108 membres du réseau Alliance sont exterminés en même temps au camp du Struthof.

15 Aout : REUSSITE DE LA FETE DE LA MER à Saint-Martin.

Sur le parvis de l’Eglise de Saint-Martin  à 10 h 30, le Père Michel Cottereau accueillait les autorités militaires, les élus, les portes - drapeaux  et les délégations des Anciens Cols Bleus  de l’ile de Ré, des Anciens Combattants, de la SNSM  et un nombreux public qui prenait place pour la messe.

En présence de l’Amiral François Guichard, du COMAR Nouvelle Aquitaine,  cette messe a rendu hommage aux marins disparus. Très suivie dans le recueillement , elle fût l’occasion pour le père Cotterau de bénir l’arrivée d’un très jeune nourrisson en ouvrant la messe, et les drapeaux en fin d’office. 

Le Président de l’Amicale des Anciens Cols Bleus rappela dans son discours les dangers de la mer et appelait à une nécéssaire prudence, avant de faire remettre au Père Cottereau , de la part de l’Amicale des Anciens Cols Bleus de l’ile de Ré, un livre souvenir, en remerciements de sa fidélité à l’Amicale, de sa disponibilité et de sa culture de la mer.

C’est au son des cloches qui carillonnaient joyeusement à la volée, que les participants prenaient la direction du port, où les stands de restaurations du COS, des Cols Bleus et du CNM les attendaient.

Les convives remplirent vite toutes les tables, appréciant le cadre, l’ambiance sympathique et conviviale, accompagnait par un groupe de jazz .

L’après midi était consacré au baptême de plongée du club Nautilus,  aux cérémonies mémorielles en mer, au dépôt toujours émouvant  de gerbes en mer, à la bénédiction des bateaux et de leur équipage, avant de se retrouver en débarquant autour du vin d’honneur offert par la Mairie de Saint-Martin. 

Après le repas du soir, remarquablement animé par Ghislaine, Evelyse, Bruno et Gilles, de l’excellente troupe des Baladins de Sainte-Marie de Ré, le grand orchestre ODYSSEE  enflammait le public jusqu’au merveilleux feu d’artifice qui clôturait cette très belle journée de fête de la mer. 

Une belle réussite et une agréable ambiance pour les nombreux bénévoles associatifs impliqués dans cette organisation, pour la mairie de Saint-Martin attachée à cette tradition maritime.

Et le lendemain, on se retrouve avec plaisir pour la vaisselle, le récurage des gamelles  avant de passer à l’heure des comptes.
Merci à tous…. et à l’année prochaine !