Samedi 27 septembre , une délégation de notre Amicale participait aux hommages rendus à la Rochelle :

– aux combats de Saint-Maurice  à 10h 30 – 187 Avenue Jean Guiton – La Rochelle 

En ce lieu il faut se rappeler d’ Emile Tixier :

«  – Replié de Bourges avec son usine en 1940, il change d’employeur pour un meilleur salaire, et ’embauche aux Chantiers navals de La Pallice qu’il quitte un an plus tard pour retourner à la SAMA. 
Dès 1941, Emile Tixier retrouve le contact avec le Parti communiste clandestin et devient responsable départemental des Jeunesses communistes puis de la formation des FTPF (Franc-Tireurs et Partisans français), le détachement Liberté. 
Il recrute des jeunes parmi le personnel de la SAMA et forme un groupe de JC, puis du Front national, puis des FTP, pour reconstituer le détachement Liberté qui vient d’être décimé en avril et mai 1943 (en Charente-Maritime, et notamment à La Rochelle, les groupes FTP opérationnels ne tiennent qu’environ six à dix mois). 
Entre le printemps 1942 et le 30 septembre 1943, date du combat de Saint-Maurice au 187 avenue Guiton à La Rochelle, Emile Tixier recrute intensément et effectue de nombreuses opérations de sabotage et d’attaques d’officines allemandes et collaboratrices, environ une cinquantaine, notamment les sabotages de la voie ferrée à Montendre et Saint-Pierre-d’Amilly et le dernier entre Aytré et La Jarne. Pour commémorer le 151e anniversaire de la bataille de Valmy le 20 septembre 1943, il réalise l’attaque des officines de la LVF et du STO à La Rochelle, ainsi que l’incendie avec sa destruction d’un important dépôt de combustible pour gazogènes devant la gare de cette même ville. 
Alertées par cette intense activité efficace, les polices allemande et pétainiste (SAP) de Poitiers et de Bordeaux sont sur les dents et organisent la répression. »

(source musée de la résistance espace pédagogique ( par Jean Matifas)

– aux fusillés de Chef de Baie  à 11 h 15 Chef de baie – La Rochelle.

En ce lieu de Chef de Baie, site historique Paul-Guérit, ont été exécutés, victimes de la barbarie nazie :

Pierre Roche (7 septembre 1940), Jean Bourdy (7 avril 1941), Elie Pellerin (7 avril 1941), Paul Guérit (15 novembre 1941), Gustave Bourreau (29 novembre 1941), Émile Billon (29 novembre 1941), Hermann Chait (13 janvier 1942), René Adniaux (21 janvier 1942), Raymond Gachet (4 mars 1942), Octave Rousseau (18 août 1943). »

Des cérémonies simples et émouvantes, en présence des personnalités civiles, militaires et les délégations des associations mémorielles et patriotiques.