Samedi 9 septembre 2023, ont eu lieu deux importantes cérémonies commémoratives à Ferrières d’Aunis : au mémorial dédié à la mémoire des combats de la poche de La Rochelle et à la stèle des Chasseurs pour les combats de la Sidi Brahim.

De nombreuses personnalités, le Préfet, les élus, des enfants, des jeunes gens, des détachements militaires, des délégations d’associations patriotiques et d’anciens combattants, participaient à ces émouvantes cérémonies , bien coordonnées, et qui présentaient pour la circonstance à la salle des fêtes de Saint-Sauveur, une exposition des photos et de documents sur la poche de la Rochelle.

Après les cérémonies, le vin d’honneur réunissait tous les participants à la salle des fêtes de Saint Sauveur et fût suivi d’un repas convivial sur réservation. 

La délégation de l’Amicale des anciens cols bleus de l’ile de Ré était composée de jacques Coquet vice-président, et des porte-drapeaux Philippe Lagier et Annie Lefevre.

Pour mémoire : 

Poche de la Rochelle : Ferrières est situé sur la RN 11, l’axe routier Niort-La Rochelle, stratégique pour le repli vers la poche de La Rochelle de troupes allemandes harcelées par les FFI.
« Le 15 septembre 1944, les Allemands perquisitionnèrent le bourg et menacèrent d’y mettre le feu. Dans la soirée, les Allemands partis, des FFI leur succédèrent. Mais le 16, les Allemands étaient de retour à Ferrières. En début de journée, ils massacrèrent le maire, Paul Chatelin, et huit autres civils. Le village fut dévasté et sept maisons du hameau de Chanteloup incendiées. 
Dans l’après-midi, dans le bourg, des combats opposèrent le détachement allemand et des maquisards FFI-FTPF du groupe Ricco. Les pertes furent importantes de part et d’autre : environ trente morts et quatre blessés du côté de la Wehrmacht, une douzaine de morts (voire quinze) chez les FTP, dont plusieurs prisonniers martyrisés.
À l’issue du combat, les Allemands quittèrent définitivement Ferrières et se replièrent vers La Rochelle. »

La sidi Brahim ;Les combats de Sidi-Brahim s’inscrivent dans la série d’affrontements militaires entre la France et Abd El Kader (1808-1883), proclamé sultan (il préféra le titre d’émir) le 22 novembre 1832 par une assemblée des tribus après que son père eût déclaré le djihad, la guerre sainte, contre les envahisseurs français. Depuis la prise de la Smala en mai 1843, la situation à la frontière algéro-marocaine était très tendue du fait de la présence d’Abd El Kader dans ce secteur et aussi en raison de la pression mise par le gouvernement britannique sur le sultan du Maroc pour résister aux ambitions de la France en Algérie.