Le 5 décembre est la journée nationale d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie. 

Notre délégation composée de Jacques Coquet vice -President et Annie Lefèvre -porte drapeau -représentait l’Amicale des Anciens Cols Bleus de La Rochelle à la cérémonie de la Rochelle.

Extraits du discours du ministre des armées :

« Cette journée commémore également la mémoire et l’engagement de ceux qui ont souffert : les militaires de métier, les appelés du contingent, les harkis et leurs familles, les disparus, elle est célébrée chaque année le 5 décembre.
Elle témoigne de la place qu’elles occupent encore dans la conscience nationale. Cette mémoire est vivante. Des centaines de milliers d’hommes revinrent blessés dans leur chair et dans leur âme ; nombre d’entre eux sont toujours parmi nous, et doivent porter encore aujourd’hui des souvenirs qu’ils étaient trop jeunes pour vivre sans dommage, des souvenirs qui, malgré l’âge, ne seront jamais oubliés. Des générations ont passé, mais leurs enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, souvent, ont hérité de ces souvenirs. L’hommage de ce jour a cela de particulier qu’il commémore lui-même, également, un acte de mémoire. »

« 1 343 000 appelés ou rappelés, 405 000 militaires de carrière ou engagés, près de 200 000 supplétifs ont servi sur les différents théâtres d’opération d’Afrique du Nord. Cette mémoire n’avait pas été immédiate. Longtemps, un voile pudique avait été jeté sur les « événements ». Il fallut toute la persévérance des associations pour obtenir en 1967 le titre de reconnaissance de la nation, et en 1974 le statut de combattant. »

Après presque quatre décennies, en 1999, le Législateur reconnaissait officiellement qu’il s’était agi non seulement d’opérations, mais d’une guerre menée pour la France. Car c’est bien pour la France qu’ils sont morts, et les combattants d’Afrique du Nord l’ont servie avec autant de mérite et de valeur que l’avaient fait leurs prédécesseurs. Ils ont mérité d’être associés de manière irrévocable à cet hommage sacré. «

Vive la République et vive la France ».