Nos délégations étaient présentes à La Flotte, autour du Maire Jean-Paul HERAUDEAU(avec Brigitte, Jacques, Michel G et Patrick), à Saint-Martin (avec Philippe, Michel G et Patrick) et à La Rochelle (avec Annie porte–drapeau) pour commémorer l’appel du 18 juin du Général de Gaulle.
Célébré chaque année depuis 1941, cet appel est devenu un symbole du refus de la défaite et des conséquences dramatiques de l’armistice. Le 18 juin au soir, le général de Gaulle s’adresse à la population française et lance un appel à poursuivre le combat, aujourd’hui considéré comme l’acte fondateur de la France Libre. Il réitère son appel à plusieurs reprises en juin 1940 et constitue avec le soutien des Britanniques, une organisation de résistance extérieure, la France Libre.
Dès l’été 1940, des milliers de volontaires rejoignent les rangs des Forces Françaises Libres, qui poursuivent le combat contre le nazisme aux côtés des Alliés. Les Résistants français affaiblissaient considérablement l’armée allemande et préparaient le débarquement des Forces alliées du 6 Juin 1944.
Dans son discours, le Président Patrick CHEVRIER soulignait le rôle capital de la marine pour réussir un assaut amphibie avec le débarquement des troupes sur les côtes normandes :
« Dans la nuit du 5 au 6 juin, l’armada alliée qui traverse la Manche ne compte pas moins de 4 300 navires de toutes tailles, sans compter les 2 600 barges, embarquées à bord des gros transports, qui seront mises à flot à proximité du rivage. Elle est pour l’essentiel constituée de navires britanniques et américains, mais aussi norvégiens, hollandais, polonais, danois, grecs et français libres.
Placée sous le commandement de l’amiral britannique Sir Bertram Ramsay, cette immense flotte composée de plusieurs centaines de bateaux de transport, d’embarcations auxiliaires et de navires d’escorte, est accompagnée d’une escadre de bombardement, comprenant entre 15 et 20 vaisseaux de guerre (cuirassés, croiseurs et destroyers).
Ces navires ouvriront le feu sur les défenses allemandes 45 minutes avant l’heure « H », prenant le relais des bombardements aériens de la nuit et du petit jour.
Pendant la bataille, ils ne cesseront d’apporter l’appui de leurs pièces, réduisant au silence la plus grande partie des batteries côtières du Mur de l’Atlantique et apportant un précieux soutien tactique aux fantassins, les sortant parfois de situations difficiles, comme sur Omaha Beach.
De leur côté, les bateaux de transport auront acheminé au travers de la Manche et mis à terre sur la côte normande 130 000 hommes et plus de 20 000 véhicules de toutes sortes (chars, camions…) au cours de la journée du 6 juin.
Quelques dizaines de vieux navires de commerce ou de guerre (comme le cuirassé français Courbet) seront quant à eux sabordés en ligne au large des plages de débarquement pour former des brise-lames.
Au total, environ 150 000 marins, appartenant aux flottes de guerre et à la marine marchande, ont pris part aux opérations de débarquement, soit autant que les troupes engagées sur terre le 6 juin 1944.
Leur courage et leur sacrifice ne doivent jamais être oubliés. »