Samedi 17 septembre à 16h00, le Centenaire du monument aux morts de La Couarde a été commémoré en présence deMonsieur Patrick Rayton, maire de La Couardede Mr Pelletier, Président de la FNACA, la musique de La Flotte, la gendarmerie, les militaires du service volontaire, les présidents d’associations, la délégation des Cols Bleus formée par Patrick, P-Dx Annie, Philippe, Roger, Michel, Fred, Joël, et du public.

16 port-drapeaux étaient présents à cette importante cérémonie, ouverte par  Mr Giraudeau qui  a rappelé l’histoire de ce monument, construit après la Première Guerre mondiale  à l’initiative de Gaston Bonnin, l’instituteur du village et de J.Godefroy architecte. 

Le monument aux morts de La Couarde commémore les trente-six disparus de la commune. Des plaques, honorant les morts des guerres de 1870-1871(quatre)1939 -1945 (cinq), de la Guerre d’Algérieet le mort en déportation, furent ajoutées par la suite.

“Ce monument doit rappeler que l’ennemi a été arrêté par la vaillance héroïque de nos Poilus. L’aigle impérial allemand s’est brisé la tête sur la muraille qu’ils ont dressé avec leur poitrine sur la route de l’invasion (…) Je le vois se dressant au fond d’une grande avenue bordée de cyprès. Cette avenue représente la voie qu’avait pris la barbarie boche pour atteindre au coeur notre riche, belle et douce France. Ce monument barrera brusquement cette belle voie sur laquelle l’ennemi trouvait déjà qu’il faisait si bon marcher, et sera constitué simplement par un bloc : une sorte d’énorme pavé formant une muraille sur laquelle le nom des couardais morts pour la Patrie seront gravés en lettre d’or. 

L’invasion arrêtée par nos morts, par ceux qui ont donné leur vie, pour que nous les survivants puissions vivre libres et sans honte dans la France bien-aimée, voilà ce que ce monument rappelera aux plus lointaines générations de couardais qui descendront de vous.(…)”

Sur le plan original l’aigle est transpercé par un glaive et la couronne impériale git à terre : la version définitive retiendra l’aigle seul. Cet aigle fut modelé par Aimé Octobre, sculpteur, prix de Rome, qui fit don de son travail à la municipalité de la Couarde. En 1940 l’aigle démonté fut caché sous un tas de bois, dans l’ancien marché contre le mur de l’église. Les Allemands, qui avaient vu des cartes postales, ont bien entendu cherché le “gros oiseau” mais le secret fut gardé par toute la population. L’entrée du square s’agrémentait à l’origine de 2 mortiers allemands de 170, trophées de guerre. Ils furent démontés par les Allemands en 1940 et stockés au cimetière. leur état ne permit pas de les remettre en place après la guerre, et ils furent remplacés par deux colonnes tronquées que l’on voit encore actuellement. (source :http://a.gaudin.free.fr/poilus/Architecture_monument.htm)

 La cérémonie s’est terminée par un pot convivial qui permettait à tous d’échanger et de partager des souvenirs .